Outre sa volonté affichée de rompre avec l’héritage de la droite chiraquienne et de réaffirmer la primauté de l’ordre et de l’identité nationale, Nicolas Sarkozy, dans son discours d’investiture, affirme avec solennité : « Je ferai de la défense des droits de l’homme et de la lutte contre le réchauffement climatique les priorités de l’action diplomatique de la France dans le monde. La tâche sera difficile et elle devra s’inscrire dans la durée. »[1]
Un discours qui paraît lunaire pour un pays autoritaire, non-européen et peu développé comme la Libye. Pourtant, c’est bien entre Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi, autocrate libyen alors au pouvoir depuis 1969, que naît une relation aussi ambiguë que critiquée.
Kadhafi et Sarkozy : « amis » de circonstances
Le 6 octobre 2005 marque la première rencontre entre Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur sous la présidence de Jacques Chirac, et Kadhafi dans une tente bédouine[2].
À cette époque, Kadhafi a besoin de cautions politiques et morales. Il sort de plusieurs années d’embargo et est encore persona non grata dans les chancelleries occidentales. En parallèle, il cherche en outre à affirmer la Libye en grande puissance en prenant la tête des États-Unis d’Afrique, un projet ambitieux qu’il porte depuis 1990. C’est ainsi que Kadhafi va chercher à nouer des liens étroits avec la France, désireux de s’appuyer sur un allié puissant et crédible. Pourtant, malgré la richesse considérable du régime libyen, les relations entre Kadhafi et Chirac demeurent exécrables, rendant d’autant plus stratégique l’alliance naissante avec Sarkozy, ministre ambitieux en lice pour la présidence de la République.
Par ailleurs, le marché pétrolier libyen connaît un essor notable : l’embargo sur les hydrocarbures, instauré en 1992 à la suite des attentats de Lockerbie et de l’UTA 772, a été levé en 2003, favorisant une croissance économique robuste de 3,5 % en 2005[3]. Dans ce contexte, les deux protagonistes ont tout à gagner à établir des relations cordiales et empreint d'un pragmatisme certain.
En février 2007, Nicolas Sarkozy, alors en campagne pour les élections présidentielles à venir en France, évoque pour la première fois publiquement son projet d’Union pour la Méditerranée. Projet phare du président, ce projet est officiellement lancé le 13 juillet 2008, lors de la conférence des ministres des Affaires étrangères des pays méditerranéens organisée à Paris.
La visite de décembre 2007
Le 24 juillet 2007, alors que Sarkozy vient d'être élu, Kadhafi bouscule l'échiquier européen en condamnant à mort les cinq infirmières bulgares, détenues en Libye depuis 1999. Le pouvoir accuse ces cinq infirmières d'avoir volontairement inoculé le VIH à des enfants de Benghazi. Largement relayées par les médias, l'Union européenne et la France se trouvent contraintes d'intervenir pour obtenir l'extradition des infirmières vers la Bulgarie.

Les quatre infirmières bulgares lors de lors procès à Tripoli en 2006.

Évidemment, les accusations de Kadhafi étaient sans fondement médical ou judiciaire, mais servaient des fins politiques internes et stratégiques en vue d'une normalisation du régime sur la scène internationale. Le sort des infirmières a été instrumentalisé dans un jeu diplomatique complexe entre la Libye, la France et l’Union européenne. Enfin, les négociations ont participé au renforcement des canaux de discussions entre Paris et Tripoli. Le 22 juillet 2007, les infirmières sont enfin libérées. Les médias présentent le président français en auteur principal de cette libération. Toutefois, lors de sa visite à Tripoli ce même jour, Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi signent des accords pour garantir à la Libye un accès au nucléaire civil, accord qui sera concrétisé quelques semaines plus tard.
Le 10 décembre, Mouammar Kadhafi arrive en France, répondant à l'invitation de Nicolas Sarkozy. Le dirigeant libyen n'y avait pas été depuis 1973. Il s’agit d’un séjour officiel d’environ cinq jours, décidé dans la foulée des négociations pour la libération des infirmières bulgares en juillet 2007. Cette visite ne passe pas inaperçue auprès des français, et surtout des parisiens. La tente bédouine plantée par Kadhafi dans le parc de l’hôtel Marigny, en face de l’Élysée, est rapidement devenue le symbole visuel de cette visite controversée. Précisons que cette deuxième visite de Kadhafi est dans la continuité de celle de 1973 : déjà en grandes pompes, cette visite avait été la première d’un pays occidental pour le jeune colonel Kadhafi.[4]
Le séjour de décembre 2007 comportait des éléments de mise en scène chatoyants — promenades en bateau sur la Seine, visite à Versailles, partie de chasse à Rambouillet — jugées excessives voire grotesques par l’opposition et une partie de l’opinion publique. C'est la consécration pour Kadhafi : il est de retour dans la cour des grands. Alors que Sarkozy se voit en parrain ré-intégrateur de Kadhafi sur la scène internationale. Kadhafi ne voit le président français que comme une simple marche dont la dorure ne peut que mieux servir ses fins diplomatiques. Chacun se voit en dominateur de l'autre.
Durant ces journées, des négociations ont lieu et plusieurs accords sont passés. Un contrat est signé pour l'achat par Tripoli de 21 Airbus pour la somme de 2,7 milliards d'euros.[5] Kadhafi, qui a accepté d'abandonner le nucléaire militaire en 2003 [6] pour se donner un visage plus acceptable aux yeux du monde, n'en demeure pas moins intéressé par le nucléaire civil. C'est ainsi qu'un "accord de coopération" pour le développement de l'énergie nucléaire civile, prévoyant la fourniture à terme d'un ou plusieurs réacteurs nucléaires. [7] Enfin, il est décidé que la France fournira des missiles antichars Milan pour un montant de 168 millions d'euros, ainsi qu'un système de communication radio Tetra pour 128 millions d'euros. L’embargo sur les armes qui frappait la Libye a été levé en 2004. [8]
Lors de cette visite d'État, Nicolas Sarkozy s'efforce de rallier Mouammar Kadhafi à son ambitieux projet d’Union pour la Méditerranée, tandis que le dirigeant libyen, fidèle à son idéal panafricain, tente simultanément de promouvoir sa vision des États-Unis d’Afrique. De leurs échanges transparaît une réticence mutuelle : ni l’un ni l’autre ne semble véritablement séduit par l’initiative de son homologue, adoptant des positions volontairement vagues et évasives quant à leur engagement. En définitive, la rencontre laisse place à une forme de désillusion réciproque, chacun réalisant que l’autre ne le considère que comme un levier diplomatique au service exclusif de son propre dessein géopolitique. Kadhafi est hostile au projet d’Union pour la Méditerranée : il voit ce projet comme un levier d’influence de la France en Afrique du nord et un obstacle à sa volonté de suprématie régionale.
Dans la presse, la visite de Kadhafi à Paris et le faste déployé pour son accueil font grincer des dents certains journalistes qui voient dans le chef d’État libyen davantage l’autocrate sanguinaire que le partenaire commercial. La visite, qui devait originellement durer trois jours, dure cinq. Autant de jours où Paris est bloquée pour satisfaire les frasques d’un dirigeant qui aurait, selon toute vraisemblance, tué 54 français dans l’attaque du vol UTA-772 en septembre 1989. Cerise sur le gâteau : le 10 décembre est, depuis 1950, la journée mondiale des droits de l’Homme. Bien que Sarkozy tente d’éviter le scandale, l’ambiance délétère n’échappe pas à Kadhafi qui se sent trahi par un pays qui ne semble pas savoir choisir son camp.
Finalement, le bilan de la visite de décembre 2007 se révèle très négatif. La plupart des accords évoqués en juillet sont sans suite. En outre, au soir du 15 décembre, la France possède moins de parts dans le marché libyen que cinq jours avant. C’est une rupture entre les deux hommes, entre les deux pays. La popularité de Nicolas Sarkozy sort largement affaiblie de ce fiasco.
Le printemps arabe et le naufrage libyen
Trois ans plus tard, le 17 décembre 2010, le monde arabe explose. Ce jour-là, Mohamed Bouazizi, un jeune vendeur ambulant tunisien, s’immole par le feu à Sidi Bouzid pour protester contre les humiliations policières et l’absence de perspectives économiques. Cet acte de désespoir déclenche une vague de révoltes populaires dans le monde arabe, renversant plusieurs régimes dès janvier 2011. La Libye est aux premières loges. Début 2011, le peuple gronde de plus en plus fort contre Kadhafi. En quelques jours, les manifestations se transforment en émeutes et se généralisent dans tout le pays.
Dès le 25 février 2011, la majorité de l’est libyen passe sous contrôle des rebelles anti‑Kadhafi, tandis que Kadhafi conserve le contrôle des régions de Tripoli, Syrte et Sabha. Le 26 février, les sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU sont adoptées (résolution 1970), et le 25 mars, une zone d’exclusion aérienne est instaurée par la résolution 1973, autorisant des frappes aériennes sur bases gouvernementales pour protéger les civils. [9] À partir du 26 mars, les forces rebelles, appuyées par l’aviation de l’OTAN, reprennent des villes stratégiques comme Ajdabiya (victoire du 26 mars après une contre-offensive).
Après le fiasco de la visite de 2007, Sarkozy voit dans cet épisode une opportunité de retourner la situation à son avantage. Résoudre la crise libyenne et apporter son aide au camp opposé à Kadhafi pourrait s’avérer très précieux pour la campagne présidentielle à venir. Ainsi, le 10 mars, la France est le premier pays à reconnaître officiellement la légitimité du Conseil National de Transition Libyen.[10] Cette décision, évidemment vécue comme un ultime coup d poignard dans le dos par Kadhafi, n’est toutefois que la conclusion d’une détérioration certaine des relations entre Paris et Tripoli. Dans une interview diffusée le 7 mars 2011, Kadhafi avait déjà accusé la France de s’immiscer dans la crise libyenne, affirmant que l’opposition était manipulée. Plus tenu par aucune règle, ni aucune relation, Kadhafi lance une offensive militaire majeure pour reprendre les régions perdues. À partir du 15 mars, ses troupes — composées de chars, blindés, artillerie et aviation — reprennent des villes comme Ajdabiya et Brega, et progressent vers Benghazi, siège du Conseil National de Transition. Le 17 mars 2011, le Conseil de sécurité de l’ONU, par la résolution 1973, autorise le recours à "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils, y compris une zone d’exclusion aérienne.[11] Le 18 mars, les chars de Kadhafi atteignent les faubourgs sud de Benghazi, semant la panique. Le matin du 19 mars, ils pénètrent dans les premiers quartiers sud-ouest de la ville.
Dans l’après-midi du 19 mars 2011, la France lance l'opération Harmattan : une frappe aérienne française détruit une colonne de chars kadhafistes près de Benghazi, marquant le début de l’intervention militaire internationale[12]. C’est le début de huit mois d’engagement pour la coalition internationale qui grignote rapidement les positions de Kadhafi.
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Le drapeau de la Libye depuis 2011, découlant directement des émeutes qui virent la fin de Kadhafi. |
Alors que le palais présidentiel est sur le point d’être pris par les rebelles, les forces coalisées mettent la main sur plusieurs documents évoquant notamment les relations ambigües entre Paris et Tripoli dans les années 2005-2007. Ces découvertes ont-elles été sciemment organisées par le pouvoir moribond ? Kadhafi souhaita-il emporter son ancien partenaire dans la tombe ? Sans preuves tangibles à l’appui, impossible de l'affirmer mais le mobile n’en demeure pas moins pertinent.
Le 20 octobre 2011, Kadhafi est fait prisonnier par les rebelles et assassiné le jour-même. Ainsi prennent fin 42 ans d’une tyrannie sanguinaire mais dont la stabilité politique se fera cruellement manquer par la suite. En effet, après l’exécution de Kadhafi, la Libye s’enfonce dans le chaos. L’opposition se révèle incapable de gouverner et ne peut empêcher les islamistes de gagner du terrain sur le sol national ainsi que l’énorme arsenal de Kadhafi d’être vidé par de nombreux groupes non-étatiques[13]. Avec l’effondrement de l’État, les frontières est-ouest et sud sont devenues perméables : trafiquants, mercenaires et armes ont proliféré (armes, hydrocarbures, or, drogue). La Libye est devenue plaque tournante des trafics entre Afrique, Moyen-Orient et Europe, enrichissant les milieux criminels et djihadistes[14].
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Le corps sans vie de Kadhafi, qui fut inhumé le 25 octobre 2011 dans un endroit du désert tenu secret afin que sa sépulture ne devienne pas un lieu de pèlerinage. |
L’affaire des financements libyens
En 2012, le site Mediapart publie un document attribué aux services secrets libyens évoquant un financement de 50 millions d’euros accordé par le régime de Mouammar Kadhafi à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007[15] [16]. Cette somme dépasse largement le plafond légal de 21 millions d’euros.
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Extrait de la note accusatrice fournie par les services secrets libyens à Mediapart en 2012. |
Les accusations prennent de l’ampleur en 2016, lorsque l’intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine affirme avoir personnellement livré, en plusieurs valises, cinq millions d’euros en espèces à Claude Guéant et Nicolas Sarkozy entre fin 2006 et début 2007[17]. Ces fonds auraient transité depuis Tripoli jusqu’au ministère de l’Intérieur français.
En 2018, Sarkozy est mis en examen pour corruption passive, financement illégal de campagne électorale, recel de fonds publics libyens et association de malfaiteurs. Il est le premier ancien président de la Ve République poursuivi pour de tels faits.
En 2020, Takieddine se rétracte soudainement dans une vidéo diffusée par un proche de la communication présidentielle. Les juges découvrent par la suite que cette rétractation aurait été orchestrée et rémunérée pour influencer la procédure. Une nouvelle enquête est donc ouverte pour subornation de témoin. Plusieurs proches de l’ancien président, dont son épouse Carla Bruni, sont entendus dans ce cadre.
Malgré la rétractation de Takieddine, les juges estiment que de nombreux éléments concordants — documents libyens, témoignages d’anciens dignitaires du régime, circuits financiers opaques — permettent de maintenir les poursuites. Le procès s’est ouvert en janvier 2025 devant le tribunal correctionnel de Paris. Nicolas Sarkozy nie toute implication, dénonçant une affaire politique fondée sur des manipulations et des accusations sans preuves matérielles.
À ce jour, aucune preuve irréfutable n’a confirmé la remise directe d’argent à Nicolas Sarkozy, mais la justice considère les indices suffisants pour justifier un procès de grande ampleur. L’ancien président risque jusqu’à dix ans d’emprisonnement.
[1] SARKOZY Nicolas, « Déclaration de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République, sur le rôle des institutions de la Cinquième République dans la stabilité de la démocratie française et la création d’un comité de réflexion pour les adapter aux exigences démocratiques du XXIe siècle, à Epinal le 12 juillet 2007 », Vie Publique [en ligne], 12 juillet 2007. Disponible à l’adresse : https://www.vie-publique.fr/discours/167260-declaration-de-m-nicolas-sarkozy-president-de-la-republique
[2] DAKARACTU, « Au procès Sarkozy, les mystères de la tente de Kadhafi à Tripoli », Dakaractu [en ligne], 15 janvier 2025. Disponible à l’adresse : https://www.dakaractu.com/Au-proces-Sarkozy-les-mysteres-de-la-tente-de-Kadhafi-a-Tripoli
[3] BANQUE MONDIALE, « Libye : croissance annuelle du PIB », Perspectives Mondes [en ligne], 2023. Disponible à l’adresse : https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?langue=fr&codePays=LBY&codeTheme=2&codeStat=NY.GDP.MKTP.KD.ZG
[4] GÉRARD Mathilde, « Une “relation” à 10 milliards de dollars vaut-elle une tente dans le cœur de Paris ? » Le Monde [en ligne], 11 décembre 2007. Disponible à l’adresse : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2007/12/11/10-milliards-de-dollars-valent-ils-une-tente-dans-le-c-ur-de-paris
[5] THE GUARDIAN, « France signs 10bn trade deal with Libya », The Guardian [en ligne]. 10 décembre 2007. Disponible à l’adresse : https://www.theguardian.com/world/2007/dec/10/france.libya
[6] DAVENPORT, Kelsey, « Chronology of Libya’s Disarmament and Relations with the United States », Arms Controls Association [en ligne], 2018. Disponible à l’adresse : https://www.armscontrol.org/factsheets/chronology-libyas-disarmament-and-relations-united-states
[7] BERNARD Philippe et JAKUBYSZYN Christophe, « La France et la Libye signent un accord de coopération sur le nucléaire civil », Le Monde.fr [en ligne]. 26 juillet 2007. Disponible à l’adresse : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2007/07/26/la-france-et-la-libye-signent-un-accord-de-cooperation-sur-le-nucleaire-civil_939268_3212.html
[8] LA TRIBUNE, « Infirmières bulgares : le fils Kadhafi évoque un contrat d’armement avec Paris », La Tribune [en ligne], 1er août 2007. Disponible à l’adresse : https://www.latribune.fr/archives/2007/IDBFC2A191A06899EEC125732A00594956/infimieres-bulgares--le-fils-kadhafi-evoque-un-contrat-darmement-avec-paris.html
[9] Libyan Revolution-Arab Spring, « Timeline » [en ligne], [sans date]. Disponible à l’adresse : https://gaddafirevolution.weebly.com/timeline
[10] FRANCE 24 & AFP, « La France reconnaît le Conseil national de transition libyen », France 24 [en ligne], 10 mars 2011. Disponible à l’adresse : https://www.france24.com/fr/20110310-france-reconnaissance-conseil-national-transition-libye-kadhafi-cnt-tripoli-ambassade-benghazi
[11] ONU, « RÉSOLUTION N°S/RES/1973 », Conseil de Sécurité des Nations Unies [en ligne], 17 mars 2011. Disponible à l’adresse : https://main.un.org/securitycouncil/fr/s/res/1973-%282011%29
[12] DE FOUCAUD, Ludovic et FRANCE 24, « L’offensive militaire internationale est lancée, Kadhafi menace de répliquer », France 24 [en ligne], 19 mars 2011. Disponible à l’adresse : https://www.france24.com/fr/20110319-revolte-libyenne-temps-reel-revolution-attaque-benghazi-onu-resolution-conseil-securite-zone-exclusion-aerienne-kadhafi
[13] WALT Vivienne, « How ISIS Sprung Up in Libya », Time [en ligne], 26 février 2015. Disponible à l’adresse : https://time.com/3721927/isis-libya-establishment
[14] PERRIN Cédric, MAZUIR Rachel, VIAL Jean-Pierre et PRUNAUD, Christine, Libye : entre sortie de crise et tentation du statu quo : Rapport d’information n° 605 (2017-2018) [en ligne]. Disponible à l’adresse : https://www.senat.fr/rap/r17-605/r17-6054
[15] ARFI Fabrice et LASKE Karl, « 50 millions pour Sarkozy : l’ancien premier ministre libyen confirme », Médiapart [en ligne], 3 mai 2012. Disponible à l’adresse : https://archive.ph/5qpkj
[16] ARFI Fabrice et LASKE Karl, « Sarkozy-Kadhafi : la preuve du financement », Médiapart [en ligne]. 28 avril 2012. Disponible à l’adresse : https://archive.ph/b0RVV#selection-1233.0-1233.42
[17] ARFI Fabrice, LASKE Karl et VESCOVACCI Nicolas, « Takieddine : “ J’ai remis trois valises d’argent libyen à Guéant et Sarkozy” » . Médiapart [en ligne], 15 novembre 2016. Disponible à l’adresse : https://www.mediapart.fr/journal/france/151116/takieddine-j-ai-remis-trois-valises-d-argent-libyen-gueant-et-sarkozy
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