Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles associés au libellé Rois

Dagobert : patriarche mérovingien

Notre article commence, une fois n'est pas coutume, par un rêve. Évidemment, ce songe relève sans doute plus du mythe que de la réalité historique, mais une fois n'est pas coutume, laissons-nous embarquer en-dehors des chemins bien droits des faits historiques.

[1/10] — L’expansion révolutionnaire et la doctrine des « frontières naturelles » de la France (1792-1795)

Notre série d’articles nous trouve, pour commencer, au début de la Révolution française, point de départ communément admis de l’époque contemporaine. L’hexagone français est déjà sereinement en place, plus ou moins le même que celui que nous connaissons aujourd’hui. Pourtant, sur le plan géographique, le quart de siècle commencé un jour d’automne près du moulin de Valmy (1792) et enterré dans la morne plaine de Waterloo (1815) aura été de loin la période la plus riche pour les évolutions des frontières françaises : de la conquête à la défaite, de la diastole révolutionnaire à la partition de l’Empire, d’annexions en restitutions, jamais la France métropolitaine – qui atteindra le maximum de son étendue entre 1812 et 1814 – ne passa par autant de soubresauts, avant de retrouver peu ou prou, et pour l'avenir, ses limites actuelles. 

Louis XI : méconnu machiavélien

Un nez crochu trônant au centre d’un visage cireux, une silhouette voûtée et tordue sur elle-même, d’où jaillit un regard perçant, empreint de malignité. Tel apparaît Louis XI (1461-1483), roi de France, scrutant d’un œil impitoyable une minuscule cage de fer où dépérit un cardinal, justement châtié pour avoir osé s’opposer à la royale volonté.  Avec les grandes figures de l’Histoire, l’imagerie populaire est parfois tendre, parfois dure mais jamais juste.  Louis XI a fait les frais d’une Histoire écrite par ses ennemis, les impitoyables chroniqueurs bourguignons. Qui est le pire : le dessinateur ou le dessiné ?