Outre sa volonté affichée de rompre avec l’héritage de la droite chiraquienne et de réaffirmer la primauté de l’ordre et de l’identité nationale, Nicolas Sarkozy, dans son discours d’investiture, affirme avec solennité : « Je ferai de la défense des droits de l’homme et de la lutte contre le réchauffement climatique les priorités de l’action diplomatique de la France dans le monde. La tâche sera difficile et elle devra s’inscrire dans la durée. » [1]
« Sans croissance, point de salut ! » disent les gouvernements européens à tout va, assimilant la croissance économique au progrès humain et social. Derrière cette course effrénée, un seul et même concept construit de toute pièce par les macroéconomistes et désormais érigé en totem : le PIB (Produit Intérieur Brut) .